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Ainsi se termine la première partie de notre visite et nous continuons par les extérieurs.
Marie-Antoinette modifie profondément les alentours du Petit Trianon. Un vaste jardin anglo-chinois dans le goût du temps remplace le jardin botanique de Louis XV. Avec le concours de son architecte Richard Mique, sort de terre le temple de l’amour,
édifice bâti sur une île de la rivière,
douze colonnes corinthiennes
soutienne une coupole traité en caissons sculptées de rosaces
et en son centre la reine fit installer une copie de la statue «L’Amour taillant son arc dans la massue d’Hercule» (1750).
C’est par les allées du jardin anglais que nous rendons au point culminant de cette visite guidée :
Le Hameau de la Reine, édifiée entre 1783 et 1786 par Richard Mique et qui illustre le goût de l’époque pour les charmes de la vie champêtre. La reine demande à son architecte d’étendre le jardin vers le nord en y bâtissant un village dont les chaumières sont disposées autour de la rive orientale du grand lac, comme un véritable décor en arc de cercle dont le point de vue idéal se situe de l’autre côté de la pièce d’eau.
Véritable décor de théâtre, le hameau est pensé et construit pour ne durer que quelques dizaines d’années. Les fragiles constructions résistent mal aux aléas du temps et les campagnes de restaurations se succèdent pour les maintenir en état.
Le hameau se répartit en trois secteurs.
Le premier comporte les maisons destinées à l’agrément :
Le moulin dont la roue n’est qu’un élément de décor;
le boudoir, petite construction surélevée sur un perron.
Nous longeons la Maison de la Reine, principale construction du Hameau et seule couverte de tuiles ainsi que la Maison du Billard, reliée entre elle par une galerie de bois.
Nous passons sous les arcades et en faisons le tour pour découvrir le réchauffoir, vaste cuisine avec son four à pain et rôtisserie dans la cheminée destinée au service du Hameau
avant de pénétrer dans les deux bâtiments qui ont bénéficié entre 2015 et 2018 d’une importante restauration dans leur état de 1810, avec le mobilier de l’impératrice Marie-Louise étant donner que les meubles choisis par Marie-Antoinette ont été dispersés pendant la Révolution.
Nous découvrons la salle à manger avec ses chaises-lyre
et ses lampes à huile modernes avec leurs réservoirs en hauteur et son sol blanc et noir d’origine,
le grand salon jaune dont le style des meubles reste proche de ceux de Marie-Antoinette
et dont les panneaux de tentures en soie peinte marquent la préciosité du lieu.
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la petite salle à manger qui sert sous Louis XV aux repas en tête à tête et aux soupers galants,
le salon de compagnie des jeux et de musique en particulier au temps de Marie-Antoinette.
Les boiseries sont ornées des monogrammes de Louis XV, les deux L en feuilles de myrte enlacent trois fleurs de lys au naturel sous une couronne de roses.
Nous entrons maintenant dans l’appartement de la Reine, d’abord occupé par Madame Du Barry et qui se compose de trois pièces dont la chambre à coucher de la Reine possédant encore en partie de son mobilier dit «aux épis», livré en 1787
puis le boudoir des «Glaces mouvantes» situé à l’emplacement de la pièce à café de Louis XV et entièrement redécoré en 1787 pour Marie-Antoinette
Le lieu a conservé ses boiseries d’une exquise finesse ainsi que les panneaux de bois et de glace amovibles demandés par la reine. A l’étage inférieur, un mécanisme permet de faire monter ou descendre à volonté ces panneaux qui remplacent ici les volets et, lorsqu’ils sont relevés, obturent intégralement les embrasures
et la pièce est agrémentée d’une cheminée de marbre blanc,
la garde-robe à chaise ou salle de bain, qui date du XIXe siècle et de l’occupante des lieux la duchesse d’Orléans épouse du fils aîné du roi Louis-Philippe.
Ainsi se termine la première partie de notre visite et nous continuons par les extérieurs.
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En cette fin de matinée qui commence à être chaude, nous nous posons un moment et déjeunons aux «Terrasses de le petite Venise» ou nous avons vue sur le grand canal avant de nous rendre pour une visite guidée du Petit Trianon.
Sur l’ancien village de Trianon acheté en 1661 par Louis XIV, celui-ci laisse libre cours à son amour de l’architecture et des jardins en créant un domaine réservé à son usage personnel. Composé originellement du seul château du Grand Trianon, bâti par Jules Hardouin-Mansart en 1687, il fut doublé d’un deuxième château, le Petit Trianon, bâti lui par Ange-Jacques Gabriel de 1761 à 1768 de style néoclassique pour Louis XV qui meurt en 1774.
Le nouveau monarque Louis XVI l’offre à son épouse. Désirant échappée à la Cour, Marie-Antoinette en fait son séjour favori en simple châtelaine, entourée de ses enfants et de des amies.
Abandonné à la Révolution, ses collections mobilières vendues et loué par un aubergiste, il ne fut réoccupé que sous Napoléon 1er. Il fut entièrement restauré au début des années 2000 grâce au mécénat de la maison «Breguet».
L’architecture générale du bâtiment adopte une forme cubique extrêmement simple et sa toiture plate est dissimulée par une balustrade.
C’est en passant par le vestibule au sol de marbre blanc et vert que nous commençons la visite
et de découvrir le salon de billard pièce sobrement lambrissée,
puis les pièces de services comme la pièce d’argenterie au pavement en damier de marbre et doté de grandes armoires pour ranger les services d’orfèvrerie et ou sont exposé deux services en porcelaine de Sèvres,
le réchauffoir qui ne servait qu’à réchauffer les plats apportés des cuisines situées dans les communs à l’extérieur.
Nous continuons en gravissant l’escalier d’honneur qui dessert les niveaux.
La rampe, en fer forgé et doré s’orne du monogramme de Marie-Antoinette qui a remplacé celui de Louis XV.
Sur le palier du premier niveau, une tête de Méduse nous accueille avant de pénétrer dans la première pièce de l’étage,
l’antichambre qui permettait de rejoindre directement la terrasse du Jardin Français.
Les lambris sont peints en vert d’eau rechampi blanc, couleur originale du Petit Trianon,
la grande salle à manger dont le décor date de 1768
et sa cheminée de marbre bleu turquin,
https://musiam-paris.com/fr/restaurants/les-terrasses-de-la-petite-venise/
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Nos corps loin l’un de l’autre, se reposent
Le désir en moi s’installe, s’impose
Celui de t’enlacer et te caresser
Tout simplement afin de te retrouver
Nous voilà enfin de nouveau réunis
Le temps de reprendre nos vives folies
Et nos corps lentement se réhabitues
A se trouver l’un l’autre ensemble nus
Chantantes, soupirantes à l’unisson
Alors, s’éveille nos primaires passions
De nos deux corps qui se retrouve enfin
Pour se faire l’amour encore, sans fin.
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le bassin de Flore dit du printemps, groupe de plomb réalisé entre 1674 et 1675.
La déesse est assise sur un lit de fleurs et autour d’elle, quatre Amours jouent avec une guirlande florale;
le bosquet de l’Obélisque crée en 1671 et réaménagé en 1704
et orné en son centre d’un bassin décoré d’une couronne de roseaux.
Lors de notre déambulation et de notre découvertes des Jardins Musicaux, nous avons pu voir certains bassins et bosquets animés de jets d’eaux et de morceaux musicaux pour notre plus grands enchantement.
C’est en fin d’après-midi et avant de quitter le domaine que nous admirons le parterre d’eau, situé devant le château, ses deux grands bassins reflètent la lumière et éclairent la façade de la galerie des glaces,
avant d’atteindre le bord de la terrasse qu’encadrent les cabinets des animaux où deux fontaines dessinées par Jules Hardouin-Mansart et achevées en 1687
mettent en scène des combats d’animaux
et de découvrir la perspective dans l’axe du Grand Canal et admirer le parterre et le bassin de Latone.
Ce bassin résulte de la volonté de Louis XIV de créer, au centre de son jardin une fontaine qui raconte l’enfance d’Apollon, le dieu-soleil qu’il s’est choisi pour emblème. Pour créer cette fontaine, il fait transformer un bassin creusé par Louis XIII en y installant progressivement des jets d’eau et des décors sculptés. Le bassin connaît plusieurs états avant d’épouser sa forme actuelle. En 1667, il est la fontaine aux crapauds,
puis de 1668 à 1670, un premier bassin de Latone (mère d’Apollon et de Diane) apparaît avec la déesse au même niveau que les autres figures et tournée vers le château. De 1687 à 1689, Jules Hardouin-Mansart crée le bassin actuel, en faisant faire un demi-tour à Latone et en la hissant au sommet d’une pyramide de marbre.
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