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Nous découvrons le passage Boyer dit «la rue vitrée» qui reprend le principe des passages couverts parisiens du XIXe siècle et qui est longue de 90 mètres,

 l’hôtel de ville (ancien Hôtel du marquis de Laroque)

la porte d’Orange qui est le dernier vestige des remparts du XVIe siècle 

avec son crénelage sur mâchicoulis en encorbellement et qui culmine à 26 mètres,

un fragment de l’ancienne muraille médiévale,

la cathédrale Saint-Siffrein construite pendant plus de cent ans et qui succéda à trois autres églises bâties sur le même emplacement.

On y pénètre par deux portails – La porte Notre-Dame dite «juive» au midi, très bel exemple de gothique flamboyant

et la porte principale, qui s’ouvre dans la façade classique rajoutée au XVIIe siècle. 

Petite collation à la Pâtisserie Jouvaud avant notre retour sur Carpentras que nous quitterons le lendemain pour Lyon.

https://www.patisserie-jouvaud.com/

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Après avoir déjeuner, nous reprenons le train pour Carpentras ou nous passons devant l’ancien Hôtel-Dieu construit au milieu du XVIIIe siècle, 

 la chapelle bâtie par la confrérie des Pénitents noirs entre 1738 et 1741

 avant de faire une visite guidée de la synagogue 

construite en 1367 ce qui en fait la plus vieille de France en activité ou des éléments des périodes romaines et médiévales ont été mis à jour au rez-de-chaussée ou nous découvrons les deux boulangeries.

La première destinée à cuire le pain du chabbat et des jours ordinaires de l’année qui est dotée d’un four à coupole et d’une table de pétrissage,

la deuxième qui se compose d’une salle de pétrissage et d’un four indépendant réservée à la fabrication des pains azymes (non levés), seuls pains autorisés pendant les huit jours de la Pâques juive.

Les Mikvé (bain rituel), le premier, petit bassin rectangulaire de 1,30 mètres de profondeur avec un escalier de sept marches et muni d’un système de pompe à main pour amener l’eau préalablement chauffée dans une cuve attenante, 

 le second creusé dans le roc profond de dix mètres et alimenté en eau par une source et un impressionnant escalier de six paliers s’enfonce dans le bassin.

Au premier étage, la salle de culte 

est décoré dans le style baroque du XVIIIe siècle avec colonnes et décors en faux marbres

et ou l’officiant se tenait sur l’estrade. 

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Jeudi 24 octobre.

Ce matin nous montons sur la colline Saint-Eutrope accompagnés par des autochtones bien particuliers

et où se trouvait le château des princes d’Orange et dont il ne reste que des ruines.

Au XVIe siècle, les guerres de religions entraînent leur lot de vandalisme, incendies et destructions… En 1662, le prince de Nassau refait construire le château (datant du XIIIe siècle) avec son réseau de fortifications. 

 Louis XIV aurait passé la plupart de sa réserve de poudre pour détruire ce monument qui l’inquiétait en 1673.

C’est au pied de la statue de la Vierge qui à été érigée en 1857 

que nous avons une vue plongeant sur le théâtre

et sur la ville. 

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Nous découvrons ensuite la basilique Saint-Pierre édifiée à l’emplacement d’une première construction du VIIe siècle et qui date de 1358. 

Au XVe siècle la nef est allongée 

et en 1495 est rajouté le clocher et les décors de la façade encadrée par deux tourelles débutent en 1512.

Les portes monumentales en noyer massif sont sculptées par Antoine Volard (1551)

et sont séparées par une Vierge à l’enfant. 

Sur le chemin de la gare nous faisons un arrêt gourmand à la pâtisserie Vernet que nous affectionnons avant de rentrer en notre lieu de villégiature. 

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Au sein de ce bâtiment riche d'Histoire nous sommes venus voir l’exposition de l’artiste Ernest Pignon-Ernest pionnier et initiateur de l’art urbain en France en installant ses croquis, dessins, pochoirs et collages dans les rues depuis les années 70. 

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