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Nous continuons notre déambulation par, le salon des Huet de forme ovale, au centre de la façade sur jardin,
spécialement conçu pour y placer la suite de panneaux peints de scènes champêtres par Jean-Baptiste Huet
et son lustre à six bras de deux lumières (vers 1745-1755 en bronze ciselé et doré, garni de cristal de roche, améthyste et quartz fumé),
la salle à manger autre pièce en angle,
en pendant du grand salon,
le cabinet de porcelaines spécialement aménagé par Moïse de Camondo pour présenter sa collection
dont un service «Buffon» dont la beauté et la poésie témoignent du talent de la Manufacture de Sèvres
et dans lequel il prenait ses repas quand il était seul.
Le petit bureau également appelé «Salon Anglais» est une pièce de petites dimensions aux murs tendus de soie cramoisie
est aménagée avec raffinement,
l’office de la salle à manger ou le maître d’hôtel recevait les plats déposés par le cuisinier dans le monte-plat
et c’est dans cette pièce que l’on rangeait la vaisselle de porcelaine et les verres et qu’elle était lavée sur place dans le double évier d’étain qui est surmonté d’un stérilisateur à ozone qui permettait de purifier l’eau.
Des différentes pièces, nous avons vue sur le jardin dessiné par Achille Duchêne (1866-1947) paysagiste renommé.
Une pelouse ombragée propice au repos occupe presque tout l’espace,
tendis que sur la terrasse au pied de l’hôtel un décor de rinceaux de buis
est en harmonie avec l’architecture.
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Retour vers le parc Monceau pour la visite du musée Nissim de Camondo.
Les comtes Abraham-Béhor (1829-1889) et Nissim de Camondo (1830-1889) qui sont de riche financiers de Constantinople et d’origine juive séfarade, anoblie par le roi d’Italie en 1867, s’installe à Paris pour y développer la banque familiale.
Moïse de Camondo (1860-1935) qui est un collectionneur passionné par le XVIIIe siècle
fait de son hôtel particulier l’écrin de sa riche collection.
Suite à la mort de son fils Nissim (1892-1917) il décide de vouer son hôtel et ses collections à la mémoire du disparu, trouvant ainsi un moyen de défier l’oubli en provoquant la naissance d’un lieu préservé du temps et de la mort : «le musée Nissim de Camondo» légué à l’État l’année de sa mort.
Nous commençons par le rez-de-chaussée bas et son vestibule
où l’on découvre une fontaine en forme de coquille en marbre rouge royal
et au pied de l’escalier d’honneur, une statue de marbre blanc qui figure Vénus et l’Amour.
Nous montons au niveau du rez-de-chaussée haut qui est réservé aux pièces de réception
desservies par une vaste galerie dont les deux bras perpendiculaires relèvent le plan de l’hôtel.
Nous pénétrons dans le grand bureau dont les murs sont lambrissés
et qui encadre des tapisseries d’Aubusson représentant les fables de la Fontaine.
Le grand salon, grande pièce en angle ouverte sur le jardin
aux boiseries blanc et or offre un cadre somptueux aux nombreux chefs-d’oeuvre que Moïse de Camondo y a disposé
dont une table à gradin dite «bonheur du jour» (vers 1766 en chêne plaqué de bois de rose, orné de bronze ciselés et dorés et de plaques de porcelaine tendre de Sèvres),
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Mercredi 22 février 2020.
Nouvelle échappée belle en ce début de matinée en arrivant à Paris et direction le 17ème arrondissement afin de déposer nos bagages à l’hôtel Glasgow Monceau.
Découverte du quartier en passant devant «la cité de l’économie» situé au sein d’un monument historique hors du commun, l’hôtel Gaillard.
Nous traversons le parc Monceau créé dans la seconde moitié du XVIIIe siècle pour le Duc de Chartes
dont il subsiste la fausse pyramide égyptienne
et au siècle suivant le lieu passe de 20 à environ 9 hectares et enjambant la rivière un pont est construit
et ou un monument est dédié à Chopin.
Nous continuons nos découverte par l’imposante église Saint-Augustin élevé sous le Second Empire, de 100mètres de long, 80 mètres de haut au lanternon
et dotée d’un dôme de 25 mètres de diamètres construite par l’architecte Victor Baltar
avant d’aller déjeuner à la brasserie Lazare à la gare du même nom.
Lazare
Rue Intérieure
75008 Paris
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Nous découvrons le passage Boyer dit «la rue vitrée» qui reprend le principe des passages couverts parisiens du XIXe siècle et qui est longue de 90 mètres,
l’hôtel de ville (ancien Hôtel du marquis de Laroque)
la porte d’Orange qui est le dernier vestige des remparts du XVIe siècle
avec son crénelage sur mâchicoulis en encorbellement et qui culmine à 26 mètres,
un fragment de l’ancienne muraille médiévale,
la cathédrale Saint-Siffrein construite pendant plus de cent ans et qui succéda à trois autres églises bâties sur le même emplacement.
On y pénètre par deux portails – La porte Notre-Dame dite «juive» au midi, très bel exemple de gothique flamboyant
et la porte principale, qui s’ouvre dans la façade classique rajoutée au XVIIe siècle.
Petite collation à la Pâtisserie Jouvaud avant notre retour sur Carpentras que nous quitterons le lendemain pour Lyon.
https://www.patisserie-jouvaud.com/
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